La réforme LMD entraîne un nouveau bouleversement en septembre 2021 avec l’arrivée du BUT : Bachelor universitaire de technologie.

Dans le prolongement de la réforme européenne des licences, masters et doctorats (LMD) et du système européen de transfert de crédits (ECTS), les formations universitaires en deux ans après le baccalauréat (Bac+2) vont évoluer en septembre 2021.

Créés en 1966, les diplômes universitaires de technologie (DUT), délivrés par les instituts universitaires de technologie (IUT), laissent place aux bachelors universitaires de technologie (BUT), désormais des équivalents d’une licence professionnelle (bac+3). Les nouveaux critères de recrutement imposent, par ailleurs, 50% de bacheliers issus des filières technologiques. Cette réforme concerne directement les cinq DUT en packaging, emballage et conditionnement (PEC) délivrés par les IUT d’Avignon (Vaucluse), Castres (Tarn), Chambéry (Savoie), Évreux (Eure) et Reims (Marne). Sont également concernées toutes les formations qui délivrent des bac+3 à l’image de la Formation supérieure du packaging (FS Pack) de Cognac en Charente ou encore le Centre européen du packaging et de l’emballage (Cepe), une école de l’Institut d’administration des entreprises (IAE) de l’université de Poitiers dans la Vienne. L’un des objectifs affiché de la réforme est que les diplômés rejoignent le marché de l’emploi au terme des trois années. Reste que les chiffres actuels sont que 80% des titulaires d’un DUT poursuivent leurs études.

Spécialisations en ingénieurs

L’emballage compte, par ailleurs, des spécialisations en ingénieur – niveau master (bac+5) – avec l’ESIReims dans la Marne et, créé en partenariat avec le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), l’Institut supérieur d’ingénierie packaging (Isip) en Charente, deux cursus auxquels il faut ajouter l’École supérieure européenne de packaging (Esepac) de Saint-Germain-Laprade en Haute-Loire. ans. 

Têtes bien faites 

Pour prendre à bras-le-corps la transition écologique, la filière a plus que jamais besoin de têtes bien faites ! Quelque 200 diplômés par an pour une filière qui affiche au bas mot 30 milliards d’euros de chiffre d’affaires et plus de 100 000 salariés : il y a du pain sur la planche !!!

 

Article adapté de Emballage Packaging, Henri Saporta

Publié le 25/02/2021à 11h00
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