Début avril, c’est Rémy, promo 2012, qui nous a présenté son parcours :
« Après avoir obtenu mon Bac S spé. Physique-Chimie(PC), j’ai intégré l’équivalent d’une classe préparatoire à la Faculté de Marseille St Charles, à savoir un groupe concours en Licence Physique-Chimie. Malheureusement ce type de formation, réputé « très théorique » ne correspondait pas à l’élève que j’étais.
Je me suis alors retrouvé, un peu par hasard, dans la formation appelée DUT Génie du Conditionnement et de l’Emballage (GCE) aujourd’hui DUT Packaging Emballage et Conditionnement (PEC). Bien que peu attractive car très peu réputée, cette formation m’a offert la possibilité d’apprendre à connaître et d’intégrer un secteur que je ne connaissais pas. Le savoir transmis lors de ce cursus présente l’énorme avantage d’être directement applicable au niveau industriel, ce qui en fait tout l’intérêt. L’emballage est un secteur transversal que l’on peut retrouver à tous les niveaux, dans tous types d’industries. Fort de ces acquis je me suis tourné vers l’École Supérieure d’Ingénieurs de Reims (ESIReims), où je suis actuellement, prêt à entamer ma troisième et dernière année.
Le niveau des Écoles d’Ingénieurs est dit très élevé, et il l’est ! Cependant, le diplôme est tout sauf hors de portée. La diversité des origines (prépa, DUT, licence, etc.) permet d’aider sur des connaissances que l’on a déjà assimilées (CAO, design, microbiologie, etc.) et de se faire aider en retour sur les matières où l’on pêche (maths, physique, chimie, physicochimie, etc.). Pour ce qui est de l’anglais, sachez que c’est un tour de force pour les ¾ des étudiants d’obtenir son TOEIC (impératif pour valider le diplôme d’ingénieur), mis à part les étrangers et ceux dont le niveau est déjà élevé. Dans le cas où votre TOEIC n’est pas validé à l’issue des 3 ans de la formation, la Commission des Titres d’Ingénieurs (CTI) vous laisse 2 ans pour voyager et vous améliorer en vue de le repasser. Cela dit, l’apprentissage de la langue est très bien organisé à l’ESI Reims et permet à tous d’atteindre le niveau souhaité : obtenir le TOEIC pour la plupart, pouvoir évoluer dans un environnement international pour d’autres. Pour ma part, j’avais un niveau plus que moyen – 07/20 au bac – et pourtant, à l’heure où j’écris ces lignes je suis en poste pour un stage chez SC Johnson, aux Pays-Bas, où j’évolue dans un environnement anglophone avec des ingénieurs de toutes origines (Ukraine, Pologne, Portugal, Brésil, USA …) et en contact avec la maison mère aux États-Unis.
Le problème n’est pas dans ce cas le niveau à atteindre mais les moyens que l’on se donne pour l’atteindre. En conclusion, à tous ceux qui envisagent une poursuite d’études je dirais simplement ceci : à cœur vaillant rien d’impossible !
Je ne vous souhaite pas bonne chance, vous n’en aurez pas besoin… »